Les Amis de Robert Margerit
AUJOURD'HUI

PARUTION décembre 2021
Cahier Robert Margerit n° XXV

PARUTION 2022
Le "roman vrai" de la révolution,
de Mathilde Harel,

édité par les Cahiers Margerit

Toujours d’actualité ,
Le dernier des Margerit :
Sa vie, son œuvre
Roman édité par les Cahiers Margerit


À VENIR
Si les conditions sanitaires le permettent
nous essaierons d’organiser
une Assemblée générale en «présentiel»,
une convocation sera adressée
à chaque adhérent.
Cette période agitée
ne nous permet pas d’établir
une programmation de nos activités,
dès que la situation sanitaire le permettra
nous vous communiquerons
les descriptions et dates
des animations mises en place.

HIER
21 novembre 2021
Invité dans notre jardin
Gilles Clément

Toujours d’actualité ,
PARUTION décembre 2020
Cahier Robert Margerit n° XXIV
décembre 2019
Limoges et la Révolution, regards croisés,
Les Ardents Éditeurs


ADHÉRER








Actualité :


PARUTION DÉCEMBRE 2021
Cahier Robert Margerit n° XXV

En dépit des circonstances que l’on sait, un contenu riche et diversifié pour cette édition 2021 des Cahiers. A commencer par trois études margeritiennes de grande qualité : Cahiers
une analyse inédite des chroniques littéraires de Robert Margerit au Populaire du Centre par Jean Péchenart, Yvette Chassagne, Marie-Dominique Périgord et Nicole Velche ;
un retour à Mont-Dragon avec une approche renouvelée du personnage de Dormond signée Vincent Teixeira ;
et la présentation par André-Guy Couturier du mémoire de Mathilde Harel sur la paradoxale écriture fictionnelle du « roman vrai » de La Révolution.

Mais aussi des auteurs limousins très à l’honneur dans ce numéro avec des textes d’Alain Galan, Florence Delaporte et Jean-Guy Soumy ;
une étude de Pascale Fricker-Faure sur L’Inquiète adolescence de Louis Chadourne ;
et les portraits de Robert Giraud et Aurélie Van Den Daele par Chris Dussuchaud.
Sans oublier une copieuse chronique des livres du même Chris Dussuchaud qui présente les derniers ouvrages de Michel Peyramaure, Christian Signol, Franck Bouysse, Yves Aubard, Max Eyrolle, Denis Tillinac et bien d’autres encore.

Beaucoup de romans dans ces productions mais la poésie est quand même présente sous la plume de Paule Marie Duquesnoy qui surprend d’étonnantes convergences entre Marcelle Delpastre et François Cheng.
Tandis que Alain Lacouchie rend un bel hommage au regretté Jean-Pierre Thuillat, poète et éditeur de poésie.

De l’Histoire, enfin, et la nôtre.
Bernard Sassi évoque non sans une indignation résignée sa guerre d’Algérie mais aussi, et avec beaucoup de tendresse, Aïcha sa petite élève dans le djebbel de Harraza.
Cependant que Roger Kenette nous dit tout sur les internés politiques des camps d’évaux-les-Bains et Itter pendant l’Occupation.







PARUTION 2022
Le "roman vrai" de la Révolution, de Mathilde Harel
Écriture fictionnelle de la période révolutionnaire au XXème siècle à travers l'oeuvre de Robert Margerit
Préface de Pierre Serna

Peut-on écrire le « roman vrai » de la Révolution française ? Pendant plus de deux siècles, cette épineuse question a taraudé écrivains autant qu’historiens, sans qu’une réponse consensuelle, encore moins commune, n’ait vraiment été apportée. Cahiers
Ce pari impossible a pourtant été tenté par un écrivain français du xxe siècle, Robert Margerit, dans une grande fresque historique et romanesque sobrement intitulée La Révolution. Composée de quatre romans, cumulant près de 2 300 pages, cette œuvre se présente comme un récit dense, riche, où une poignée de personnages fictifs gravite dans le sillage direct des acteurs réels, sans jamais – ou presque – entacher les événements de leur présence.
Fruits de plus de trente ans de travail d’archives, la minutie des descriptions, la retranscription fidèle des débats des clubs ou des assemblées, l’exposé de chaque manœuvre politique lui confèrent parfois une austérité digne d’un exposé d’histoire, démentie par les scènes d’intimité et la peinture « vivante » des grandes journées révolutionnaires, toutes en sensations et en émotions. Le résultat, paradoxal, est celui d’une écriture parvenue à absorber le fait réel, à l’intégrer dans la trame romanesque au point de ne plus laisser transparaître que le maillage serré de la narration, où le « vrai » et le « faux » deviennent indiscernables.
Patrick Boucheron a écrit : « on nomme littérature la fragilité de l’Histoire ». Robert Margerit ne l’aurait pas détrompé, lui qui a toujours regretté les artifices fictifs nécessaires à l’achèvement de son travail. Pourtant, contre son auteur, La Révolution ne cesse de proclamer le contraire : si l’écrivain accepte de se soumettre aux règles de l’Histoire, alors l’historien a tout intérêt à reconnaître dans l’écriture fictionnelle la possibilité d’une réflexion renouvelée, parce que décalée, sur sa propre pratique.

Mathilde Harel était encore étudiante et normalienne lorsqu’elle a réalisé le mémoire de Master 2 qui fait l’objet de cette publication. S’interrogeant sur les rapports entre Histoire et fiction dans le roman historique, elle s’est penchée tout particulièrement sur l’écriture fictionnelle de la période révolutionnaire dans La Révolution de Robert Margerit. Cette étude, qui a nécessité deux ans de recherche assidue et de multiples lectures, s’est faite sous la conduite de Pierre Serna, professeur des universités (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et membre de l’Institut universitaire de France, IHRF-IHMC. Après une brillante réussite à l’agrégation, elle est actuellement en doctorat d’histoire contemporaine à l’Université de Lille et à l’EHESS et travaille sur les répercussions de la chute du Mur de Berlin sur les gauches françaises.









EXPOSITION ITINÉRANTE
Lire Robert Margerit

Quelques bonnes pages de Robert Margerit journaliste avec un commentaire de Jean-Guy Soumy sur le thème : Historien et romancier.
Cahiers
Elles se présente sur six panneaux de 1 x 2 m., s’enroulant sur un pied autoportant. Nous avons retenu de proposer les romans disponibles aujourd’hui en librairie que nous présentons par un texte court.

Cette exposition peut être mise à disposition des bibliothèques gratuitement sur simple demande à l’association, une convention de prêt sera alors établie.

Pour voir en détail chaque panneau suivre le lien.







PARUTION NOVEMBRE 2020
Cahier Robert Margerit n° XXIV

Quelques bonnes pages de Robert Margerit journaliste avec un commentaire de Jean-Guy Soumy sur le thème : Historien et romancier.
Cahiers
Le « crime » de Montcigoux : André-Guy Couturier reprend toute l’affaire et ses ultimes développements ; la « Terre aux loups » livre peu à peu ses secrets.

La Révolution encore : Jean-Marie Maumy nous fait quelques révélations sur l’étonnant destin russe des archives de La Bastille.

Auteurs limousins : retour sur Georges Fourest et son géranium ovipare par Yannick Beaubatie,
cependant que Pascale Fricker-Faure interroge avec sagacité
« Les amants imparfaits » de Pierrette Fleutiaux.

Portraits : Marie-Thérèse Régerat n’était pas que l’épouse de René Rougerie.
Pour Bernard Sassi, c’était aussi et surtout une grande alchimiste des émaux d’art.

Sur la sellette également :
Léonce Bourliaguet vu par Bruno Vizerie et Suzy Bourliaguet ;
quatre dames de chez nous qui « en pincent pour la plume » selon Chris Dussuchaud ; et deux librairies limousines.


Ecritures : des « nouvelles du front » version Covid par Bernard Sassi
et trois beaux textes poétiques signés Paule Marie Duquesnoy.

Histoire : Roger Kenette, grand connaisseur des faits de Résistance,
apporte son éclairage sur de sanglants épisodes peu connus de notre histoire locale.
C’était en juin – juillet 1944.

Chronique des livres : au programme, Franck Bouysse, Christian Signol, Gérard Monédiaire, Isabelle Verneuil, Laurine Lavieille, Franck Linol et Joël Nivard.









TOUJOURS D'ACTUALITÉ
Le dernier des Margerit : Sa vie, son œuvre

C’est un livre à peine ouvert, connu du premier cercle des Amis de Margerit,
un livre étrange et d’autant moins secret que son auteur, F.-C., Frédéric-Charles ou Margerit soi-même, nous raconte la vie et l’œuvre d’un autre, né en 1910, décédé en 1972, tué dans un accident de voiture provoqué par un chauffard, un rustre imbécile ou ivre, débouchant d’une insoupçonnable V.O. sans marquer le stop. CahiersIl a vécu tantôt gai comme un sansonnet Tour à tour amoureux, insoucieux et tendre, Tantôt sombre et rêveur…

Il s’en alla disant : « Pourquoi suis-je venu ? »
G. de Nerval Cette vie et œuvre de F.-C. commence par l’entrée en journalisme
d’un jeune homme pauvre qui balance entre peinture et écriture,
choisit celle-ci plutôt que celle-là, acceptant de travailler douze heures par jour,
trois cent soixante-quatre jours par an.
Pour un salaire de douze mille francs par an. — Vous ne les volerez pas, lui a dit son patron : je vous ferai bosser, mon ami !
Nous voici de plain-pied au cœur de l’aventure d’une vie qui conduira le lecteur,
intrigué dès l’abord, jusqu’au terme, passant de la curiosité simple au plaisir rare,
celui que procure l’accès à « un monde magnifique et cruel ».
Pour sa dernière sortie, oublieux de son talent, de son art de séduire,
Margerit a fait le choix du récit, en sa sobriété ou sa simplicité.





À venir :


La période agitée que nous traversons ne nous permet pas d’établir une programmation de nos activités, dès que la situation sanitaire le permettra nous vous communiquerons les descriptions et dates des animations mises en place.






Date à préciser
CONFÉRENCE DE GILLES BRESSON

L'HISTOIRE GÉNÉRALE DE L'ORDRE DE GRANDMONT
ET SON ARCHITECTURE ORIGINALE


GILLES BRESSON, scientifique de formation, s’engage dès 1984, dans le sauvetage et la restauration du prieuré grandmontain de Chassay à Saint-Prouant en Vendée, aujourd’hui l’un des mieux conservé de France. Grandmont Il préside le Groupe d’Études et de Recherches sur les Grandmontains pour faire connaître et sauver le patrimoine architectural qui subsiste encore de cet ordre disparu.

Depuis 1998, il s’investit au sauvetage de l’ancien prieuré grandmontain des Bronzeaux, situé sur la commune de Saint-Léger-Magnazeix, le dernier en Limousin. L’ordre de Grandmont demeure l’une des fondations monastiques les plus méconnues de France.

Venez écouter l’histoire tumultueuse de ces « Bons hommes de Grandmont » ermites retirés du monde au sein de petits monastères pour se consacrer entièrement à la prière à l’exemple de leur inspirateur saint Étienne de Muret.

(Illustration : Buste reliquaire d’Étienne de Muret, fondateur de l’Ordre de Grandmont)

À la suite de la conférence Gilles Bresson dédicacera les livres qu’il vend au profit du Groupe d’études.
Vous pourrez soutenir cette entreprise par une collecte organisée sur place.






Hier :

Robert Giraud
Du vin des rues,
Lecture mis en espace par Nicole Velche,



Du Robert Giraud à déguster sans modération Après des mois compliqués, plusieurs animations reportées ou annulées en raison de la situation sanitaire, Cahiers ce 18 novembre 2021 c’est enfin le moment de proposer la lecture d'extraits, les plus truculents, Du vin des rues de Robert Giraud, Monsieur Bob. Des textes dits par Eric Fabre, Yann Karaquillo et Jean Péchenard, mis en espace par Nicole Velche, avec la complicité de Benoît Ribière à l'accordéon et de Franck Roncière aux lumières.
« Giraud vous raconte des histoires sur le ton d'une simple conversation, exactement comme si vous étiez avec lui au comptoir devant un bon beaujolais. Ecoutez-le et voici la jolie farandole, fascinante à cause de ce langage direct qui vous fait complice et qui n'a rien à voir avec l'argot des romans policiers. Les dialogues sont peut-être un peu verts ; que voulez-vous, la nuit les enfants de chœur sont couchés. Le ton devient franchement crapuleux quand Giraud raconte ce que les journaux appellent un fait divers, il vous raconte un Paris que vous ne pouvez pas connaître… », écrivait son ami Robert Doisneau dans la préface de son livre, paru en 1955.

Cette soirée coïncidait justement avec l'arrivée du Beaujolais nouveau, il en sera servi en dégustation (à consommer avec modération), accompagné d'amuse-gueules. Cette soirée, donnée à guichet fermé, fut un grand cru, le public en redemande une tournée.




21 novembre 2021
Gilles Clément, invité dans notre jardin


Deux cents personnes avaient pris place, ce dimanche 21 novembre 2021 après-midi dans l’auditorium du Centre culturel Robert-Margerit à Isle pour une rencontre exceptionnelle avec Gilles Clément sur le thème de la "Préséance du vivant" animée par Chris Dussuchaud.
Cahiers Un thème que l'illustre paysagiste, ingénieur horticole, entomologiste, biologiste, instigateur de concepts respectueux de la nature, flore et faune, dessinateur et écrivain (plus d'une soixantaine de publications dont certaines traduites en italien et en anglais) développera en prélude à une Biennale internationale du paysage programmée de mai à juillet à l'Ecole nationale supérieure de l'architecture du paysage à Versailles où il a enseigné de 1980 à 2012 et dont il est membre du conseil d'administration.
Entre autres titres, fonctions et contributions : chargé de cours au Collège de France, il est à l'origine de l'aménagement de nombreux sites privés et public dans le monde entier, dont, en France, le Parc André-Citroën et le Jardin de l'Arche de la Défense à Paris, le Parc Matisse à Lille, le Domaine du Rayol dans le Var. Il en a dégagé certains concepts florissants - le "Jardin en mouvement", le "Jardin planétaire" et le "Tiers-Paysage" - sur un principe de base : "Faire le plus et le mieux possible avec le moins possible contre la nature, les énergies et la vie".
Il a également parrainé la création d'une licence professionnelle "Aménagements paysagers et design des milieux anthropisés" ouverte à la rentrée 2017 à Limoges, fruit d'une collaboration entre le lycée agricole et horticole des Vaseix, la Faculté de Lettres et Sciences humaines de l'Université de Limoges et la Fédération compagnonnique des métiers du bâtiment.
Natif d'Argenton-sur-Creuse, Gilles Clément a grandi à Oran avant de rentrer en France et de s'installer en 1977 dans la vallée de la Creuse où il a trouvé et aménagé son paradis, édifiant, de ses mains, sa maison en pierres, sans permis, ce qui lui valut quelques soucis avec l'administration... et où, depuis, il soigne équilibre, sagesse et capacité d'émerveillement : "il faut rester un enfant et rester humble et respectueux devant le vivant !"
Immense plaisir car Gilles Clément, très sollicité, sélectionne ses interventions. Plaisir assurément partagé à Limoges et sa région où il a "guidé" de nombreux émules, et compte de nombreux fans. Et où il n'avait, jusque-là, jamais été invité.

A l’issue de la conférence il a dédicacé sa dernière publication : "Notre-Dame-des-Plantes", un bijou d'humour sur l'aménagement rêvé de la cathédrale parisienne sinistrée (l'incendie de la mi-avril 2019), cathédrale imaginée... cathé-serre, soit un jardin de lumière ouvert aux plantes et aux hommes sans distinction d'appartenance... (publié par... Bayard).




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LES IMAGES DE NOS SOIRÉES LECTURES :
"Camus / Mauriac" ou "La veillée Duneton"





PARUTION DÉCEMBRE 2019
Cahier Robert Margerit n° XXIII

Margerit à la Sorbonne !
On trouvera dans ce Cahier le texte de la très remarquable communication donnée par Mathilde Harel lors du colloque du 15 mars 2019 consacré à « La Révolution française en 3D ».

Cahiers
Margerit dans la modernité. Par la place de choix qu’occupent dans son œuvre ces femmes qui aiment d’autres femmes, Robert Margerit était-il en avance sur son temps ? André-Guy Couturier tente de répondre à cette question par une étude approfondie du motif lesbien dans les fictions de l’écrivain.

Margerit lecteur de Louvet de Couvray. Jean-Marie Maumy analyse ici Les Amours du chevalier de Faublas, ce roman-fleuve qui rendit célèbre son auteur au XVIIIe siècle.

Avec les portraits littéraires de Georges Nigremont et Franck Bouysse, Jean Péchenart et Chris Dussuchaud nous aident à découvrir un peu mieux deux auteurs limousins d’hier et d’aujourd’hui.

Pierrette Fleutiaux nous a quittés. Isabelle Verneuil, en un très personnel hommage, nous apprend mille choses passionnantes sur l’écrivaine et son rapport à la réalité.

Mais les éditeurs sont aussi à l’honneur dans ce numéro grâce aux portraits très documentés de René Rougerie et Jean-Marc Ferrer que nous proposent Thierry Granet, Bernard Sassi et Chris Dussuchaud.

Et bien sûr, la rubrique des livres sous la houlette d’Yvette Chassagne.







PARUTION DÉCEMBRE 2018
Cahier Robert Margerit n° XXII

Georges-Emmanuel Clancier vient de nous quitter.
On pourra lire dans ce numéro de beaux textes à la mémoire de ce très fidèle ami de Robert Margerit qui fut aussi le fondateur de l’association et l’initiateur des Cahiers.

Cahiers
Roger Kenette nous revient, qui offre ici un précieux témoignage sur le Margerit qu’il a longuement côtoyé au Populaire du Centre. À la faveur du rappel de ces souvenirs de compagnonnage, se construit par petites touches l’image moins connue de l’homme amical, fraternel et attentif aux autres qu’il était dans sa vie sociale.

François Gilardi, de son côté, nous invite, à nouveau, à observer en quoi La Révolution de Robert Margerit « résiste au travail du temps ». Cette fois, il s’agit de la question de la Terreur et de la responsabilité controversée de Robespierre. Par une analyse très attentive du texte margeritien, il fait apparaître que notre écrivain avait sur ce sujet une lecture très proche de celle qu’en fait aujourd’hui le grand historien Jean-Clément Martin.

Jean-Marie Maumy nous propose, lui, une biographie détaillée de Louvet de Couvray, journaliste et romancier du XVIIIe siècle certes, mais aussi « personnage récurrent de La Révolution

En fin connaisseur du pays de Thiers, Bernard Sassi se livre à une éxégèse très documentée du Château des Bois-Noirs. Passant le roman au peigne fin, il nous en donne d’utiles et passionnantes clefs de lecture.







Retour à Margerit, spectacle :

17 juillet 1791, fusillade au Champ-de-Mars

Jeudi 21 novembre 2019 à 18H30, réservation obligatoire
autour d’un banquet républicain, salle du temps libre à Isle.

Après bien des détours par Fleutiaux, Michon, Duneton, Camus et Mauriac, les Amis effectuent un retour à Margerit et à sa Révolution pour leur spectacle de fin d’année. Le projet est ambitieux : il consiste à mettre en espace l’un des épisodes cruciaux de la Révolution française à travers le récit qu’en fait Robert Margerit.
Le choix s’est porté sur la fusillade du Champ-de-Mars, le 17 juillet 1791. En voici la trame : après la fuite à Varennes, l’opinion se fracture. affiche
Une partie des forces qui ont porté la Révolution estime que le roi doit être destitué ou au moins jugé. Les plus radicaux parlent déjà de République. L’autre partie n’imagine pas l’avenir sans le roi et invente la fiction de « l’enlèvement » pour justifier la fuite de Louis XVI et le remettre sur le trône.
Ce groupe, qui rassemble des artisans de la Constitution monarchique en chantier depuis 89, est majoritaire à l’Assemblée. Mais il s’affole devant la montée de la contestation exprimée au travers de pétitions pour la destitution que le peuple est invité à signer sur la place du Champ-de-Mars. La loi martiale est votée.
Le 17, la garde nationale, conduite par La Fayette, ouvre le feu faisant des dizaines de morts parmi les familles en promenade sur la place.
Dans son roman, Margerit fait un récit minutieux de ces journées qui marquent la radicalisation des affrontements et préfigurent la rupture de 92.

Le spectacle devra à la fois faire vivre les personnages grâce à la mise en dialogue d’une partie du texte original et, par ailleurs, faire passer la force d’une prose capable de porter des événements historiques comme les épisodes d’une aventure sortie de son imagination.

Pour cela, nous allons innover en présentant ce spectacle dans la salle du temps libre, qui permettra aux personnages de se mêler à l’assistance et aux spectateurs de prendre part aux débats.
C’est en tout cas l’objectif du groupe qui travaille à sa préparation sous la conduite de Nicole Velche et François Gilardi.

17 juillet 1791, fusillade au Champ-de-Mars.
d’après le roman "La Révolution" de Robert Margerit
15 € réservation obligatoire au
05 55 05 08 77 ou contact@robert-margerit.com
dans la limite des places disponibles







PARUTION DÉCEMBRE 2017
Cahier Robert Margerit n° XXI

Une crinière romantique et un regard inquisiteur à la place qu’a souvent occupée,
en couverture des Cahiers, le visage un peu froid de Robert Margerit,
cela ne peut que ravir les lecteurs limousins de Claude Duneton.
Cahiers
Ce numéro XXI a choisi de rendre hommage à l’auteur du Monument, disparu il y a cinq ans. « Son rire, je l’entends encore », dit l’un des nombreux témoins convoqués par Bernard Sassi pour nous restituer Duneton dans toute sa diversité d’écrivain, d’acteur, de cinéaste, de linguiste.

C’est aussi le rire qui guide la plume de Yannick Beaubatie quand il se met au service de Georges Fourest, l’auteur de La Négresse blonde et d’une grande quantité de vers « cocasses ou facétieux ». Et Margerit ? Peut-on, sérieusement, consacrer une étude à l’humour chez l’auteur du Dieu nu ? Jean-Marie Maumy l’a fait, avec le faux sérieux qui s’impose et a discerné quelques intentions comiques dans le roman Par un été torride.

Mais le comique n’est pas la seule veine de ce Cahier. Il accorde une large place à Georges-Emmanuel Clancier en proposant un extrait des entretiens au long cours qu’il a accordés en guise de prolongement à ses mémoires écrits. Il y explique notamment le lien qu’il fait entre son œuvre poétique personnelle et son travail de critique des poètes. François Gilardi saisit ce fil pour pénétrer au cœur de cette œuvre critique.

Ces textes sont consultables sur place, à l’association.
Vous pouvez aussi commander ce Cahier,
en suivant ce lien.






PARUTION 2017
Limoges et la Révolution, regards croisés.

Que reste-t-il du Limoges de la Révolution ?

      Très souvent des absences comme la célèbre abbaye Saint-Martial disparue dans la tourmente révolutionnaire. Cahiers Le paysage urbain a été profondément remanié contribuant à rendre quasiment invisible le cadre de vie de la fin du XVIIIe siècle.
      Quelques sites-repères suffisent cependant à l’historien Philippe Grandcoing pour restituer au lecteur ce Limoges presque oublié, des beaux hôtels particuliers de l’aristocratie jusqu’aux quartiers populaires de la boutique et de l’artisanat. Mais le Limoges de l’époque dispose aussi d’un monument littéraire : le roman de Robert Margerit, La Révolution, Grand Prix de l’Académie française en 1963.
      Comme l’analyse François Gilardi, spécialiste de l’œuvre, Margerit, au sommet de l’art du romancier, distille son puissant pouvoir d’évocation et fait du lecteur l’intime de personnages historiques ou imaginés et lui transmet la fièvre révolutionnaire.
      En croisant les approches de l’Histoire et du roman, ce livre met le savoir et l’imagination au service d’un patrimoine devenu en grande partie immatériel.








PARUTION DÉCEMBRE 2016
Cahier Robert Margerit n° XX

La journée du 10 août 1792 vue par le regard d’une femme, Gabrielle Danton :
ce récit inattendu est signé Robert Margerit et il était inédit à ce jour.

Cahiers
      A l’occasion de leur vingtième numéro, les Cahiers Robert Margerit publient l’extrait d’un texte intitulé Madame Danton destiné à l’origine à un magazine féminin qui n’en a pas voulu.

      Après des années passées au cœur même de la fournaise révolutionnaire, dans le voisinage immédiat des ténors de la Convention pour son grand roman La Révolution, Margerit s’essaye au contrepoint intimiste.
Le résultat est plus curieux que véritablement convaincant. Mais ce Margerit-là manquait à la connaissance des lecteurs.

      Ce Cahier XX un peu spécial réserve une autre surprise :
un abécédaire Margerit qui revisite l’œuvre et l’homme sous les angles les plus insolites, voire les plus impertinents. Rédigé à plusieurs mains, il fait voisiner le sérieux et le loufoque, le fantaisiste et le parodique.
       On constatera que cette liberté prise avec les textes les sert en débusquant le Margerit joueur de mots caché derrière une façade néoclassique.


Ces textes sont consultables sur place, à l’association.

Vous pouvez aussi commander ce Cahier,
en suivant ce lien.







Francis Chigot, Robert Margerit : la rencontre incertaine
samedi 2 décembre à 17 heures au siège de l’association
Conférence par Martine Tandeau de Marsac*

Francis Chigot (1879-1960) maître-verrier à Limoges depuis 1907
a un atelier, dont la renommée dépasse déjà les frontières de la France,
quand Robert Margerit entre au Populaire du Centre.
Cahiers
      L’Art Nouveau et l’Art Déco n’ont plus de secrets pour Chigot et tous ceux qui contribuent avec lui à parer bâtiments publics ou privés, églises neuves ou à restaurer, de verrières illuminant tous les intérieurs !

      La gare de Limoges, la chambre de commerce (vers 1930), le Sacré-Coeur et plus tard Saint- Paul-Saint-Louis, les Saints-Anges ou la nouvelle église d’Oradour-sur- Glane ne sont que quelques exemples connus de Margerit, parmi des milliers d’autres réalisations françaises et américaines....



* Petite-fille de Francis Chigot et présidente de « Connaissance et Sauvegarde de Saint-Léonard ».

À l’issue de la conférence à chaque adhérent sera remis le nouveau Cahier Robert Margerit. Vous y découvrirez l’article, illustré, de Martine Tandeau de Marsac consacré à Francis Chigot.






PARUTION DÉCEMBRE 2015
Cahier Robert Margerit n° XIX

Tous les écrivains limousins mobilisés durant la Première Guerre mondiale,
dont on commémore le centenaire, auront été aussi, chacun à leur manière,
des écrivains sous l’uniforme.

Cahiers
      Giraudoux, les frères Tharaud, les frères Chadourne, Raymond d’Étiveaud ont fait des combats auxquels ils ont assisté ou participé, la matière d’une œuvre de témoignage ou de dénonciation.


      Le Cahier XIX opère une plongée dans cette « guerre écrite »
des écrivains limousins au rang desquels peut également figurer Georges-Emmanuel Clancier qui, bien que né en 1914, a en quelque sorte hérité de la guerre de son père.


      Ce Cahier propose également une nouvelle lecture de
La Révolution de Margerit par un historien spécialiste de la période révolutionnaire, Jean-Clément Martin.

      Il fallait ce regard d’expert pour déceler par quels infimes détails Margerit se démarque de ses sources afin de servir ses desseins romanesques.


Ces textes sont consultables sur place, à l’association.
Vous pouvez aussi commander ce Cahier,
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Samedi 12 décembre à 17h30,
UN GRAND MOMENT DE NOTRE HISTOIRE

Venez “vivre” La Révolution,

LE GRAND ROMAN DE ROBERT MARGERIT
Centre culturel Robert Margerit, Isle

UNE GRANDE LECTURE D’ÉRIC FABRE
qui prête sa voix aux grands moments de l’oeuvre de Robert Margerit, La Révolution.

Venez vivre la Révolution
      Sa complice, NICOLE VELCHE, avec la précision d’une dentellière, a sélectionné les textes dans le roman de Margerit et rédigé avec rigueur les liaisons entre les événements de la Révolution pour nous les faire vivre pleinement.

UNE LEÇON D’HISTOIRE VIVANTE !

      La soirée s’achèvera par la remise aux adhérents du Cahier Robert Margerit XIX
« Les écrivains limousins dans la Grande Guerre ».






Dimanche 18 septembre 2016,
DANS LES PAS DE ROBERT MARGERIT


Cliquer pour voir le reportage de 7àLimoges


Dans le Limoges de la Révolution







PARUTION DÉCEMBRE 2014
Cahier Robert Margerit n° XVIII


      Cette année le thème central retenu a été « Margerit et l’histoire » :
les fondateurs des Cahiers avaient songé à développer ce thème il y a plus de vingt ans. Le projet se réalise aujourd’hui avec ce numéro XVIII qui paraît à l’approche du bicentenaire de la bataille de Waterloo.

Margerit a fait de la journée du 21 juin 1815 un récit qui doit tout à l’histoire et rien à la fiction. Est-il moins écrivain dans cet exercice que dans son travail de romancier ? Cahiers Évidemment non mais cette évidence mérite quand même quelques explications qu’avancent François Gilardi et Michel Augeard. Et l’étude de ce que Margerit, auteur de La Révolution, a emprunté à Jules Michelet, historien de la Révolution française, nous renseigne sur le souci de vérité qui a guidé l’écrivain tout au long de l’écriture de son « roman vrai ».

Margerit et les peintres : Jean-Marie Maumy dévoile la place singulière qu’occupe Edmond Jacquement dans l’œuvre du journaliste puis de l’auteur du Vin des vendangeurs.

Également au carrefour de l’art et de la littérature, ce Cahier XVIII revient sur la journée que les Amis de Robert Margerit ont consacrée à l’artiste Léa Sham’s qui a elle-même éclairé son travail sur la céramique, l’émail et le vitrail, de textes puisés chez des auteurs comme Marcelle Delpastre ou Pierre Bergounioux. Enfin, fidèles à leur vocation de revue d’auteurs limousins, ces Cahiers proposent une étude de Claudine Cervelle sur Charles Silvestre et d’André-Guy Couturier sur Michel Beau.



Ces textes sont consultables sur place, à l’association.
Vous pouvez aussi commander ce Cahier,
en suivant ce lien.





PARUTION
Le dernier des Margerit

C’est un livre à peine ouvert, connu du premier cercle des Amis de Margerit, un livre étrange et d’autant moins secret que son auteur, F.-C., Frédéric-Charles ou Margerit soi-même, nous raconte la vie et l’œuvre d’un autre, né en 1910, décédé en 1972, tué dans un accident de voiture provoqué par un chauffard, un rustre imbécile ou ivre, débouchant d’une insoupçonnable petite route sans marquer le stop.
Cahiers
Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet. Tour à tour amoureux, insoucieux et tendre, Tantôt sombre et rêveur… Il s’en alla disant : « Pourquoi suis-je venu ? » G. de Nerval.
Cette vie et œuvre de F.-C. commence par l’entrée en journalisme d’un jeune homme pauvre qui balance entre peinture et écriture, choisit celle-ci plutôt que celle-là, acceptant de travailler douze heures par jour, trois cent soixante-quatre jours par an. Pour un salaire de douze mille francs par an.
– Vous ne les volerez pas, lui a dit son patron : je vous ferai bosser, mon ami !

Nous voici de plain-pied au cœur de l’aventure d’une vie qui conduira le lecteur, intrigué dès l’abord, jusqu’au terme, passant de la curiosité simple au plaisir rare, celui que procure l’accès à « un monde magnifique et cruel ». Pour sa dernière sortie, oublieux de son talent, de son art de séduire, Margerit a fait le choix du récit, en sa sobriété ou sa simplicité.

Bon de commande en ligne.







Avez-vous entendu Victor Hugo ?
Avec : Éric Fabre
Intervention produite par le Théâtre de la Passerelle et mise en espace par Michel Bruzat.

Vendredi 5 Décembre à 17H30 au siège de l’association


Sa parole poétique nous parle aujourd’hui avec une force intacte. D’un siècle à l’autre, par delà les conditions historiques, sociales, économiques, elle nourrit de ses intuitions fulgurantes, de ses prises de positions, de ses rêves, l’actualité de notre temps. Elle reste dans son fond d’une incroyable justesse.
Victor Hugo
Poète visionnaire des immensités, amoureux fou, royaliste devenu républicain, croyant combattant et Fallous et Dupanloup, homme révolté contre la misère, l’exploitation, la peine de mort, l’esclavage, la démagogie, député s’opposant «pour l’honneur de la république» aux réductions de budget dans la culture (déjà), exilé combattant les dictatures, prophète des États-Unis d’Europe, romancier considérable, homme de théâtre révolutionnant le genre, Victor Hugo fut tout cela et en même temps homme blessé par la vie, ô combien, et adorable père et grand-père.

Enfoui (dénaturé) sous les honneurs académiques et les panthéonisations, Hugo c’est au contraire la pensée à vif, la bonté en action, la parole armée. Aragon demandait il y a quelque 50 ans: «Avez-vous lu Victor Hugo?»

Très simplement nous voudrions, un instant, donner à entendre à travers poèmes, discours, articles, extraits de romans, un peu de cette voix. «Les crises succèdent aux catastrophes. J’espère cependant. Je fais plus qu’espérer. J’affirme.» Victor Hugo aux ouvriers lyonnais, 1877.





Rencontre avec Pierrette Fleutiaux
samedi 10 octobre à 17 heures,

Pierrette Fleutiaux
Les Amis de Robert Margerit organisent une carte blanche à
Pierrette Fleutiaux ,
au Centre culturel Robert Margerit d’Isle.

Venez nombreux écouter des lectures de ses textes
qui seront suivies d’une interview.

Pierrette Fleutiaux répondra aux questions du public
et dédicacera ses livres.





VENDREDI 21 MARS
Lecture de L’ OISELEUR PRIS AU PIÈGE, de G.-E. Clancier,
l’année de ses 100 ans.
Auditorium d’Isle, dans le cadre du Printemps des Poètes.


Une pièce en quatre actes dont l’action se passe en forêt de Brocéliande.
C’est l’histoire classique et immortelle de Merlin l’enchanteur et de Viviane (Nivienne dans l’oeuvre de Clancier).
Rendant compte de cette pièce Robert Margerit a écrit : « La belle pièce de Georges-Emmanuel Clancier est essentiellement une oeuvre de poète, d’un poète qui constate avec une indulgente tristesse le drame de l’homme trop volontaire, trop avide, et lui apporte en même temps, comme un pardon, le message de la nature. »





DIMANCHE 6 OCTOBRE 2013
Carte blanche à Léa Sham’s.

Vitrail
Dans l’église du Vieux-Saint-Hilaire dont elle a créé les vitraux,
nous avons donné « Carte blanche » à Léa Sham’s.

Les commentaires de l’artiste alternaient avec des textes de son choix que nous avons lus.

C’est une artiste joyeuse, passionnée et haute en couleurs dont les émaux, les collages ou les vitraux émerveillent. Mais surtout émeuvent et mettent en joie.
C’est aussi une femme chaleureuse et bienveillante, dont on sent l’attention portée vers le monde et les autres.

Vitrail
Elle regarde la vie et lui tend un miroir éclatant.
Elle se laisse traverser par la lumière du monde et nous renvoie un sourire qui nous désarçonne par sa simplicité et son allégresse.
Elle transforme et transmute la matière par le feu,
elle fait éclater son énergie par la couleur pour l’envoyer comme autant d’éclats de vie dans nos cœurs.
Elle nous fait du bien.
Elle est lumineuse.
C’est exactement ça,
elle nous éclaire.



* Rappelons par ailleurs qu’on peut admirer, dans la cathédrale de Limoges (côté portail Saint-Jean), la très belle «Notre Dame de la Pleine Lumière » qu’elle a réalisée avec Alain Duban.




VENDREDI 13 MARS 2014:
En collaboration avec l'Université de Limoges,
dans le cadre du Printemps des Poètes, à l' Espace Noriac.


11 AVRIL 2013, LES AMIS DE ROBERT MARGERIT ONT FÊTÉ
le poète Georges-Emmanuel Clancier


En écho au colloque qui s’est déroulé à la Bfm, le jeudi 11 avril, les Amis de Robert Margerit, association dont Clancier a été un des co-fondateurs, ont organisé à Isle au centre culturel Robert-Margerit un spectacle de poésie, lue et chantée à partir d’extraits judicieusement choisis parmi l’oeuvre poétique de l’auteur.
En écho
La musique, enlevée, écrite par Franck Roncière, à la fois musicien interprète et lecteur, et les sonorités plus graves du violoncelle de Cécile Rougier ont mis en valeur les textes du poète en leur prêtant vie.

La voix chaleureuse de Claude Gélébart, tantôt enjouée, tantôt plus nostalgique, a su rendre les nuances des différents poèmes. L’alternance des voix masculines et féminines, l’interprétation remarquable d’Élisabeth Bollinger, nièce de l'écrivain, et responsable du choix des textes, ont maintenu l’auditoire sous le charme.

Soirée appréciée par l’ensemble des spectateurs venus nombreux. Une réussite pour saluer Georges-Emmanuel Clancier que le chauvinisme limousin revendique comme auteur du Pain noir oubliant quelque peu de rendre l’hommage qui est dû à ce grand poète.

Négligence réparée, on l’espère.

En écho



Voir le reportage de la chaîne 7àLimoges




PARUTION DÉCEMBRE 2012
Cahier Robert Margerit n° XVI

Ce Cahier est le premier publié sans la caution de Jacques Margerit, fidèle passeur de la mémoire de son oncle Robert.
Grâce au travail que leur président a accompli avant son décès, les Amis de Robert Margerit disposent de matériaux précieux pour l’exploration d’une œuvre qui s’offre encore largement aux plaisirs de la découverte.

CahiersYvette Chassagne et Élisabeth Bollinger proposent ainsi dans ce Cahier un parcours inédit sur les traces des thèmes communs à Margerit et à Georges-Emmanuel Clancier. Fruits du hasard ou d’une complicité littéraire mûrie dès leur jeunesse à Limoges, les croisements entre leurs deux œuvres repérés par les deux observatrices attentives amusent et intriguent. Quelle sombre histoire se cache réellement derrière le roman de Margerit La Terre aux loups ?

André-Guy Couturier livre les dernières découvertes des historiens sur le drame de Montcigoux et nous permet de mieux comprendre comment Margerit a fait œuvre d’écrivain.

Découvert dans la bibliothèque de Robert Margerit, L’Instruction pour les jardins fruitiers et potagers de Jean-Baptiste de La Qintinie est le prétexte saisi par Jean-Marie Maumy pour nous présenter l’auteur, jardinier de Louis XIV et Limousin de souche.


Ces textes sont consultables sur place, à l’association.
Vous pouvez aussi commander ce Cahier,
en suivant ce lien.




BALADE LITTÉRAIRE :
Les amis de Robert Margerit flânent dans le parc de Ribagnac

Les amis de Robert Margerit flânent dans le parc de Ribagnac Le château de Ribagnac, construit au XVIIe siècle, actuellement propriété de Patrick et Colette Bergot qui tiennent gîtes et table d’hôtes, a servi de cadre samedi 13 octobre à une lecture-promenade de l’association des Amis de Robert Margerit : « Sur les pas de Dormond à Mont-Dragon». Selon de fortes hypothèses, Ribagnac a, sans doute, inspiré à Robert Margerit le décor de Mont-Dragon, roman publié en 1944 et salué par Julien Gracq. Mais qui a bien pu inspirer à son auteur le « tortueux » personnage de Dormond, ce perfide écuyer venu reprendre les rènes du domaine équestre et détruire l’harmonie paisible des hôtes du lieu, en révélant à chacun la part sombre et cachée de son moi profond?

Ribagnac
Si les 70 participants de cette balade littéraire, bravant le froid et la pluie, n’ont pu trouver de réponse à cette question, ils auront pu du moins, à travers les textes proposés, apprécier l’aspect « satanique » du personnage dont la création suscite encore aujourd’hui l’admiration d’un Georges-Emmanuel Clancier ! Ne faut-il pas interpréter comme un clin d’oeil du maléfique Dormond cette pluie qui s’est mise à tomber précisément au début même de la lecture ? Et le cheval, auditeur libre mais fidèle qui honorait nos répétitions de sa présence, pourquoi a-t-il boudé, le jour « J », la lecture de texte présentant Érèbe, l’admirable étalon noir de l’écuyer maléfique ?
[Robert Margerit que nos lecteurs tentent de « re-susciter » aurait-il été victime de Dormond… donc de lui-même ? ]

Ribagnac
Mais la grisaille ambiante n’a sans doute pas empêché le charme des lieux d’opérer, et les amateurs de vieux arbres et de vieilles pierres… et de lectures ont dû, malgré tout, être séduits par le domaine, son parc et l’horizon qui s’en dégage puisqu’il sont restés jusqu’au bout, récompensés par l’accueil chaleureux à l’intérieur du château: les feux préparés par nos hôtes dans les monumentales cheminées ont réchauffé l’ambiance et l’atmosphère nous permettant d’apprécier d’autant mieux le buffet dînatoire. Merci à Patrick et Colette Bergot d’avoir contribué au succès de cette journée tant par l’amabilité de leur accueil que par leur efficacité matérielle. Ribagnac
La soirée s’est terminée, comme prévu à Isle, en présence de la majorité des auditeurs de l’après-midi, par la projection du film Mont-Dragon de Jean Valère, tourné en 1970 où Dormond est campé par Jacques Brel. Claire Sénamaud a élégamment présenté l’oeuvre et animé la discussion. Merci à elle. La salle a unanimement trouvé que cette oeuvre cinématographique n’est pas représentative du roman. D’ailleurs, Robert Margerit, ne fait que l’évoquer allusivement dans son Journal.
Les participants ont paru satisfaits de toutes les prestations. Encore une bonne journée d’Amitié autour de l’oeuvre de Margerit.
Merci à tous.



LE DÉCÈS DE NOTRE PRÉSIDENT
Jacques Margerit :
une mémoire bien vivante



La nouvelle du décès de notre président Jacques Margerit, dans la nuit du 27 au 28 octobre 2011, nous est parvenue alors que le Cahier XV était sous presse. Margerit Nous lui rendons l’hommage qu’appelle sa présence chaleureuse et fidèle au coeur de notre action au service de la mémoire de son oncle Robert Margerit.
Il a fallu que la maladie lui assène de rudes coups, ces derniers temps, pour qu’il manque une assemblée générale ou un grand rendez-vous de l’association. Jusqu’au bout, par son témoignage, il a fait vivre la personne de Robert Margerit chaque fois que ce témoignage pouvait enrichir la réflexion sur l’oeuvre menée par les rédacteurs des Cahiers.
Sans ses dons aux «Amis », l’exposition du centenaire n’aurait pas pu restituer l’univers de Robert Margerit comme elle l’a fait pour le plus grand bonheur des visiteurs.
Au sentiment de grande tristesse que nous éprouvons tous et que nous partageons avec ses enfants, s’ajoute l’expression d’une immense reconnaissance pour sa contribution toujours humble mais inlassable à la vie de l’association.



SOIRÉE LITTÉRAIRE : VENDREDI 2 DÉCEMBRE 2011
Lecture de textes en écho :
Georges-Emmanuel Clancier & Robert Margerit


L’exposition de novembre 2010 à la Bfm sur Robert Margerit mentionnait déjà la force de l’amitié qui unit ces deux écrivains pendant plus de cinquante ans. Après leur rencontre chez le peintre Georges Magadoux, leurs vies ne cessèrent de se croiser : au Populaire du Centre et à Radio Limoges où ils exercèrent tous deux, à la maison de Thias où les Margerit hébergèrent quelque temps les Clancier, puis à Paris, bien évidemment. Mais cette amitié était aussi et surtout littéraire : leur admiration mutuelle les poussait régulièrement à se lire leurs manuscrits et à échanger des conseils. Le roman de Robert Margerit Les Amants est ainsi dédié à Georges-Emmanuel Clancier «qui est resté fidèle à ces personnages depuis douze ans ». De même, Clancier dédicaça un jour son roman Les Incertains au couple Margerit en précisant : «…Les Incertains, victimes du Dieu nu »
– allusion au roman de Margerit couronné par le prix Renaudot en 1951. Certes, leurs univers romanesques montrent des différences évidentes, leurs écritures ne se ressemblent guère, ni la façon d’appréhender les personnages : Robert Margerit privilégie la psychologie lorsque Clancier crée des êtres en étroite relation avec leur temps.
De même, le premier vivait dans le passé quand le second s’est fortement engagé par des prises de position remarquées.
Deux écrivains bien éloignés, donc ? En apparence seulement. On est frappé en effet de voir à quel point certains textes de l’un font écho parfois aux textes de l’autre : un bal masqué sert d’ouverture aux Amants comme aux Incertains.
Le thème de la tour est associé à celui de la folie, dans L’Éternité plus un jour (Clancier) comme dans La Terre aux loups (Margerit). Une même sensibilité aux êtres, une même conscience des difficultés de l’amour, ainsi qu’une affection réelle pour le Limousin, ses paysages et leur poésie… Voilà ce qui les unissait.
Les 4 echos
Ainsi est née l’idée de cette soirée du 2 décembre où les Amis de Robert Margerit ont offert au public les découvertes surprenantes faites par Élisabeth Bollinger et Yvette Chassagne. Elles étaient aidées par Claude Gélébart et Paul Éguisier dans ces lectures à quatre voix que complétaient quelques projections et ponctuations musicales, assurées par Franck Roncière.
En outre, ce spectacle s’est déroulé en présence de Georges-Emmanuel Clancier lui-même qui partagea ensuite avec l’assistance ses réactions, ses souvenirs, et donna quelques clés intéressantes de son oeuvre.
Une manière originale de fêter la sortie du numéro XV des Cahiers Robert Margerit, où figurent de larges extraits des Mémoires inédits de Georges-Emmanuel Clancier, Mémoires qu’il achève actuellement. Beau cadeau qu’il fait ainsi aux lecteurs des Cahiers, qu’ils soient ou non adhérents de l’association.
Une soirée unique – il est rare que l'on fasse ainsi se répondre deux écrivains, par la simple lecture de leurs textes ! – et qui a enthousiasmé le public.




BALADE LITTÉRAIRE DU 18 SEPTEMBRE 2011 À MONTCIGOUX
Les Amis de Robert Margerit revisitent La Terre aux loups

Dimanche, 18 septembre, pour la journée européenne du Patrimoine, Gilbert Chabaud, propriétaire de la chartreuse de Montcigoux et maire de Saint-Pierre-de-Frugie, accueillait l’association des Amis de Robert Margerit qui animait une promenade littéraire sur les lieux chargés d’une histoire tragique que fit revivre Robert Margerit dans La Terre aux loups. Montcigoux
Plus d’une centaine de visiteurs sont venus écouter les lecteurs de l’association qui se sont efforcés dans des pages choisies et des lieux appropriés de faire revivre les moments clés de cette histoire. L’auditoire attentif a marqué par des réactions spontanées son intérêt, tout au long du cheminement, qui lui a également permis de découvrir un patrimoine bâti et paysager remarquables.
Après un pique-nique convivial dans la grange, mise à disposition et préparée à cet usage par Gilbert et Marie-Claude Chabaud, où les participants ont eu loisir d’admirer la majesté de l’édifice, l’après-midi a été marqué par l’intervention d’Alain Vignol –mémoire locale– qui a raconté avec brio la légende de Montcigoux. Une visite de la tour –dernier reste du château-fort détruit au temps des anglais– a permis de découvrir l’endroit où fut enfermée par son frère l’héroïne gagnée par la folie, et le squelette de l’aîné qui aurait été tué par le benjamin tortionnaire et fratricide…
MontcigouxMontcigoux Sombre histoire où se mêlent le crime, l’inceste, la légende et sa part de réalité : un squelette bien réel, des ossements d’enfants enterrés dans la propriété –découverte avérée lors de travaux effectués par un nouveau propriétaire – comment démêler le vrai du faux ?
Ce fut un des sujets abordés dans la table ronde de l’après-midi, après la projection du film de Marc Wilmart et en sa présence. Table ronde animée par André-Guy Couturier, vice-président des Amis de Robert Margerit, Montcigoux et à laquelle participaient Jean-Pierre Sicre –éditeur à qui l’on doit la réédition de certaines oeuvres de Robert Margerit– Pierre Brulant (historien), Pierre Ortega (historien), et Xavier Teissier (généalogiste).
Les historiens ont démythifié quelque peu la légende, mais le charisme de Jean-Pierre Sicre a donné le ton final en conciliant rêve et histoire et en notant que La Terre aux loups inaugurait dans l’oeuvre margeritienne un nouveau type de romans de la terre (terriens) où l’auteur envisageait la vie rurale des hobereaux et paysans dans leur époque à la manière dont Margerit et ses contemporains vivaient leur vie sous l’occupation allemande.
Journée réussie, merci à tous les participants.





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Toutes illustrations d'après Robert Margerit