Robert Margerit Vu Par ...
Vu par Edmond Jacquement
Margerit vu par…

« J’ai oublié de vous dire que j’avais traversé cet été le Limousin, de Brive à Bellac : il me semble que vous avez réussi merveilleusement à peindre ce paysage. »
(Lettre de Julien Gracq, 1951)

« Je sors à l’instant de votre livre… Ce que j’aime peut-être le plus c’est la « littérature » qu’il y a là, qui s’avoue et que vous imposez. J’entends par là non seulement la construction admirablement soignée, l’écriture impeccable, mais cette sorte de mise en scène constante, de présentation continue, où les personnages sont à la parade, toujours à l’état de tableau… Le cadre – la nature – est admirable. Vous n’avez pas perdu votre temps. Vous savez magnifiquement ce que sont l’hiver, l’été, l’automne, le matin, le soir. »
(Lettre de Jean Blanzat à propos du Dieu nu, mars 1951)

« J’ai rarement vu un roman historique qui soit d’une vigueur, d’une originalité, d’une saveur égales à celles de La Terre aux loups de Robert Margerit… Tout est recréé avec les couleurs de la vie. »
(Paul Guth,1958)

« Je suis moi-même peintre. J’ai retrouvé dans vos livres des idées, des sensations même, qui s’apparentent si étroitement aux miennes que cela explique leurs résonnances profondes en moi. )
(Pierre Molinier, correspondance avec Robert Margerit)

« La longue, la patiente, l’intelligente pratique d’une œuvre donne l’envie de découvrir l’homme après l’écrivain. On rêve, on réfléchit, on interroge ; on désire d’autres livres ; on nourrit l’ambition insensée de parcourir indéfiniment et sans aucune satiété, un manuscrit ; on voudrait admirer des peintures, des modelages, des dessins ; savoir quelle est la part de l’imagination et celle de l’autobiographie ; connaître le style de vie, la manière de parler, les attitudes, les habitudes de travail de l’homme capable de pareilles créations… »
(Charles Juliet, correspondance avec Robert Margerit)

« Aucun autre roman que je sache n’a ainsi évoqué dans son immensité et dans sa redoutable complexité la Révolution française… Cette Révolution, l’auteur nous la donne non seulement à lire mais, en fait, à vivre : dans sa frénésie, ses énigmes, ses moments d’accalmie ou de torpeur, puis à nouveau de fièvre, de délire… Il parvient à rendre charnelle, aux yeux du lecteur subjugué, cette abstraction… Si de tous les ouvrages que notre siècle a consacrés à la Grande Révolution il me fallait n’en garder qu’un, ce serait celui-ci.
(Georges-Emmanuel Clancier, Préface au tome I de La Révolution pour l’édition Phébus 1989)

« L’interprétation du romancier doit beaucoup à Mathiez, mais sa fougue et son talent débordent l’explication de I’historien pour restituer aux protagonistes leur richesse et leur ambiguïté, et à l’immense événement luimême son irrésistible dynamique. »
(Mona Ozouf, à propos de La Révolution, Le Nouvel Observateur, 2010)



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Toutes illustrations d'après Robert Margerit